Et la vie passa
lentement sur ma vie,
Balancée au gré des envies
Ou des jalousies,
ce ceux qui,
Miracle, se firent
maitres en ma demeure.
Je les regardais
passer et trépasser
Sans désir autre,
que celui de les voir,
Assis à mon trône,
me demander compte,
De ce que serait
la vie sans moi.
Ce jour-là bien sûr,
je pèserais ma réponse,
Et je leur ferais
savoir, au nom de Dieu,
Pas celui-là qui promène
en laisse
Des enfants à Montmartre
ou au sacre cœur,
Ni non plus celui-là
qui de rouge en piscine
Se noya tout de
cru en son propre bain,
Mais de celui-là,
maître vénérable de la création,
De ce monde que
le mécréant piétine à gré,
Et qui a son tour
saura demander des comptes,
En son temps et
en son heure,
Car il est l’horloger
suprême,
Celui que l’on ne
piétine pas,
Sans atteindre à
ses heures ici-bas.
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