Artwork by Mariam Martinet. Copyright © 1994 all rights reserved |
Celui volé au
sein de âme,
Se retrouva
quelque part,
Entre accra et
Paris,
Ou serait ce New
York et Montréal?
Toujours est-il
que,
Privée de ce manuscrit,
Je me voyais
contrite,
Et cherchant
refuge de l’absurde,
Je tombais sur
celui de Portobello,
Hasard sublime,
et belle eau,
Ma mère que vous êtes
belle,
A vous mirer dans
pareille eau.
Le miroir de mon âme,
Se tendit à
Blanche neige,
Mais voyant le
regard courroucé
Et quelque peu agacé
De mes confrères
noirs,
Ceux dont la peau
ne cache,
Aucune fausse
couleur,
Je me
transportais de Bello à Accra
Et ce, en un
tour de main,
Sorcière
virevoltant,
Je déclamais dans
ma course des rimes,
Et je chantais au
chant joyeux,
De celui qui
sait,
Le devoir
durement accompli
Père, que n’ai-je
toi ce jour,
Pour poser la
couronne de lilas sur ma tête,
Celle-là qui
troua mon âme un jour,
Pour que puisse
se poser,
A mon pied Glorieux,
Le bienheureux
fardeau.
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