Artwork by Mariam Martinet. Copyright © 1993 all rights reserved |
Il faut ce qu’il
faut,
Pour accomplir
son devoir,
Et montrer à l’ouaille
égarée,
Le sens de l’amour
véritable.
Que n’ai-je donc
de montre,
Pour regarder l’heure,
Et savoir avec
stupeur,
Que mon horloge
fut retardée,
Temps s’écoulant à
reculons,
Ces quelques
minutes de ma vie,
Ne seront pas épargnées,
Lorsqu’il faudra,
Au divin rendre
compte,
De notre séjour ici-bas.
Comme le chien a
l’agneau égaré,
Montre le droit
chemin,
Je fus remise
dans le destin
Qui sera mien.
De routes en
routes,
Et de destins en
destins,
La soumission me parut,
Le meilleur
moyen,
De rendre compte
et de paraitre,
Ce que j’étais a
mon berger,
Esclave soumise
au destin,
Pour moi choisi
par lui et son chien.
De chiens en
chiens que vaille,
Nous nous retrouvâmes
face au chien.
Et de loin en
loin, nous pûmes apercevoir,
Tentant encore de
montrer le droit chemin,
Une bergère accroupie,
Quelques plumes Tombées
de ses ailes.
Nous les ramassâmes
avec délectations,
Et en ornâmes
notre chevelure desséchée
Par tant de leçons
inopinées
Dont le sens véritable
nous échappe,
Sinon de nous mettre
au dessin de nu.
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