IL n’est de bien étrange
que celui qui ne sait voir,
Ou celle dont la
vue fut volontairement détruite,
Que n’est-il de
Dieu que celui qui rend la vue au aveugles.
C’est que nous ne
sommes qu’un en divin,
Aussi, l’aveugle étant
ce qu’il est, le sans vu,
Il sera ce qu’il
est, la vue de Dieu,
Contemplant cette
race humaine,
Se méprenant pour
Dieu le père,
Et faisant de ses
créatures des jouets de basse facture.
Que n’est-il de
Dieu que le divin,
Celui qui nous
rendit la vue,
Afin que nous
puissions constater
L’étendue de la
prise du diable sur le monde.
Ce diable, qui tantôt
porte cornette,
Tantôt nous
spolie ou nous pille,
Et tantôt nous
tend une main amicale,
Sans que nous
sachions bien que c’est lui,
Le maitre forgeur
de notre destruction.
A diable nous
dirons ceci :
S’il est bien
vrai qu’il n’est de Dieu que Dieu,
Et s’il est bien
vrai qu’il est le maitre de nos cœurs reconnaissants,
Alors il est
celui à qui nous confierons nos vies,
Afin qu’elles
restent à leur créateur,
Et que lorsque
temps viendra pour nous de rentrer au bercail,
Il soit celui
seul qui guide nos routes.
A Dieu tout
puissant par ses humbles serviteurs.
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